Si la civilisation iranienne a étendu son influence culturelle jusqu’en Asie centrale (Samarkand, Boukhara) et en Inde du Nord (l’Empire moghol), l’Iran contemporain détient un patrimoine extraordinaire, dont on mesure chaque jour les richesses. Si des villes comme Ispahan et Shiraz ont fait l’objet d’une mise en valeur depuis longtemps, le patrimoine, et la conscience de son importance, ne cessent de s’alimenter de découvertes et de revalorisations : on exhume d’anciennes cités, comme Jiroft au début des années 2000 ; on redécouvre d’anciens villages ou des forteresses perdues ; on restaure des maisons traditionnelles ; on exploite à nouveau d’anciennes techniques, tels les fameux qanat (des galeries d’eau souterraine) ou les badgir (des tours à vent, servant d’aération dans les villes du désert).