L’hygiène est une exigence fondamentale en islam, et les hammams ont joué un rôle social, culturel et religieux considérable, jusqu’au 20e siècle. Aujourd’hui, pourtant, les salles de bains privées et les piscines publiques ont réduit son importance ou l’ont fait disparaître.
Contrairement à la Turquie ou au Maroc, par exemple, où des traditions de hammam traditionnel ont été revivifiées, l’Iran – pour le moment – offre peu de possibilités de se ressourcer selon l’art ancien des hammams (bains de différentes températures, massages, soins), sauf dans certains hôtels comme le Ghasr Monshi à Ispahan. En revanche, l’Iran compte de nombreux centres thermaux. Le plus important est Sarein, près d’Ardabil, au nord-ouest du pays : de nombreux spas, flanqués d’hôtel confortables, profitent des dizaines de sources d’eau venant du mont Sabalan, un volcan éteint.
